Le graphisme, c’est un peu comme tout.

Aujourd’hui, les graphistes sont menacés par des dangers inédits, inégalés et apocalyptiques.

Les nouvelles technologies pour certains. La crise économique pour d’autres. Il y en a même qui ont peur des autres et pensent qu’on forme trop dans la profession, comme on ouvre trop les frontières…

Il n’y a que le réchauffement climatique qui, il me semble, n’a pas de conséquence, mais je m’avance probablement.

Mais en fait, c’est un peu pareil pour tout le monde, non?

C’est clair, c’est pas la fête

Nous sommes certes moins à l’abri que les avocats ou les architectes (entre autres) qui ont mieux su protéger leurs métiers et valoriser leurs connaissances.

Aujourd’hui, maîtriser la typographie, avoir un œil pour la hiérarchie et l’instinct de l’espace blanc bien géré ne semble pas peser bien lourd sur le marché du travail.

Les nouvelles technologies démocratisent effectivement l’accès à une fabrication graphique “satisfaisante”, “good enough”.

Il n’a jamais été aussi important de nous fédérer pour exister et démontrer la plus-value indéniable qu’un designer apporte sur les résultats, de même que tout au long du processus.

Un graphiste a toujours été le maillon d’une chaîne.

Le design graphique est partout: dans les médias, dans l’industrie avec l’impression et le packaging, au cœur des projets digitaux avec l’UX, dans l’architecture avec la signalétique, dans les datas avec l’infographie, et j’en passe…

Ces domaines doivent intégrer et valoriser l’apport d’un designer dans leurs chaînes de création de valeurs.

C’est également le rôle de notre association professionnelle, la SGD. Et elle le fait.

Pour le faire mieux, il lui faut des membres. Il y a aujourd’hui plus de 11’000 graphistes en Suisse et seulement 400 membres SGD (approximativement).

Pas de miracle, une minorité ne peut pas défendre une majorité.

Alors, on se bouge et on devient membre 🙂

Mais, on n’est pas obligé de devenir membre pour apporter sa pierre à l’édifice.

En ce début d’année, la SGD met en place un questionnaire pour mieux comprendre la situation et les besoins des professionnels du métier.

C’est ici, c’est gratuit et cela prend 10 minutes

COU
COU!